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Section « futur » et « conditionnel » de la séquence « temps »

Avertissement

Cette présentation est extraite du texte d’une communication faite en 2007 dans le cadre du séminaire d’Alexandre Gherban « poésie : numérique ». Je limiterai la présentation aux sections futur et conditionnel qui sont les deux seules publiées dans les fragments.

Utilisation des MTP

Les 3 séquences temporelles publiées dans Fragments sont des sections de la séquence paradigmatique « temps » de la seconde phase dans passage. Décrivons la façon dont a été construit le cluster a-média de ces séquences. Selon le principe utilisé dans la séquence 3 de la phase 1 (vue précédemment), le traitement temporel concerne principalement l’association musique+fond visuel qui, ensemble, constituent le cluster a-média « couche de fond ». C’est le fonctionnement de cette couche qui est essentiellement intelligible dans ces fragments.

Dans la version de 1996, la phase 2 de passage était silencieuse. Le compositeur Marcel Frémiot s’est alors appuyé sur la conception du temps qu’il avait pour chaque temps présent dans la séquence (passé simple, futur, imparfait et conditionnel présent), produisant une musique fondée, pour chaque séquence, sur une seule UST.

La construction du visuel de chaque séquence a alors été motivée par la double contrainte suivante :

  1. Le visuel devait produire un MTP (motif temporel paramétré) compatible avec celui de la musique. Ce visuel devait être travaillé avec la musique pour produire un cluster a-media articulé par l’UST musicale, en clair une couche dans laquelle musique et visuel évoluent en symbiose selon une dynamique temporelle compatible mais non redondante : le visuel ne « décrit » pas la musique, ne reproduit pas l’évolution d’un paramètre sonore comme peuvent le faire les courbes et évolutions graphiques de itunes et autres players de musique. Il en est en quelque sorte, ici, un synonyme temporel.
  2. Le visuel (graphisme + image du texte) devait traduire une caractéristique linguistique du temps considéré. Cela faisait intervenir de façon préférentielle le « visuel de surface », notamment constitué par l’évolution de l’image du texte et agissant comme énonciation.

Pour atteindre le 1° objectif, nous avons, Marcel et moi, analysé chaque musique en UST.

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