Les Dix pièces pour quintette à vent (1968) de Ligeti déploient un jeu intéressant entre brièveté, allusion, geste et mouvement graduel. Cette œuvre qui, selon le compositeur, a été construite à partir de la combinaison d’une certaine quantité de « types de geste » (« forme kaléidoscopique »), est partie d’une quête pour la restitution des éléments musicaux niés auparavant dans des œuvres comme Apparitions (1958-59), Atmosphères (1961), et le Requiem (1963-65). Dans cet article, nous étudions les divers processus de ce jeu tout en analysant en détail cinq pièces (1, 2, 3, 4, et 7). Parmi les aspects étudiés, il serait important de mentionner le mouvement des hauteurs et des classes de hauteur, les aspects mélodiques et harmoniques ainsi que leurs rapports avec le timbre et la forme.
Traduction faite par Amélia Costa da Silva. Révisée par Pierre Michel et Philippe Lalitte.
Claudio Vitale, « Dix pièces pour quintette à vent de György Ligeti – brièveté, allusion, geste et mouvement graduel », Musimédiane, n° 9, 2018 (https://www.musimediane.com/9vitale/ – consulté le 22/12/2024).