Les chants parallèles de Luciano Berio répondent à une commande de l’UER et de l’INA-GRM. Cette musique électroacoustique a été créée en 1975 à la Maison de Radio France.
Cette pièce se construit sur une superposition de « quinze fréquences harmoniquement liées à un mode de caractère populaire. Elles sont présentes et audibles pendant toute la durée de l’œuvre », précise le compositeur.
C’est à partir de cette citation que j’ai choisi de construire la démarche d’analyse de cette pièce, mettant en avant la nature et la qualité des matières sonores initiales : la voix et la synthèse sonore. Puis, en fonction de l’organisation des unités sonores perceptibles, j’ai dégagé une grande forme en trois parties, chacune d’elle a fait l’objet d’une représentation graphique réalisée à l’aide de l’acousmographe de l’INA-GRM. Enfin, il est possible dans cet article d’écouter Les chants parallèles en entier (version de 1997) tout en suivant la représentation graphique.
Dans la conclusion, j’essaye de souligner quelques observations de Luciano Berio au regard de son expérience de la musique électroacoustique, sachant qu’elle occupe une place mineure dans sa production.
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Les chants parallèles by Luciano Berio is an electro-acoustic music created in 1975 at the Radio France Auditorium in Paris, commissioned by the UER and INA-GRM.
This work is architectured on a superposition of « fifteen frequencies harmonically related to a popular modal harmony. They are present and audible throughout the entire work », the composer specifies.
From this quote, I chose to build the analytical approach of this music, highlighting the origin and quality of original material sound : voice and analog sound synthesis. Then, depending on the organization of units perceptible sounds, I drew a major form in three parts, each of which has been graphically monitored made using Acousmographe ‘s tool (INA-GRM). Finally, it is possible in this article to listen to Les chants parallèles in its full 1997 version, while following the graphic representation.
In conclusion, I try to highlight some observations of Luciano Berio’s personal experience of electroacoustic music as it plays a minor role in its production.