Cet article est la version française, traduite par Martin Kaltenecker et Louise Duchesneau, d’une étude publiée en allemand par Peter Petersen et Albrecht Schneider sous le titre « György Ligetis Zehn Stücke für Bläserquintett (1968). Musik- und klanganalytische Anmerkungen » (Musiktheorie, v. 18, n° 3, 2003, p. 195-222). Cet article se propose d’étudier les Dix pièces pour quintette à vent (1968) du compositeur György Ligeti. Ce travail se propose, dans un premier temps, de présenter les aspects les plus généraux de l’œuvre, et dans un deuxième temps, d’analyser de façon détaillée les pièces numéros 1, 7 et 10. L’étude se fonde tant sur le texte de la partition que sur des enregistrements de l’œuvre. Ce double regard permet de disposer de plusieurs angles de vue; les outils d’analyse plus habituels sont utilisés en complément des techniques et des outils informatiques d’analyse. Il est important de souligner que ce type d’approche croisée entre les champs de la théorie musical et de l’acoustique est étroitement lié aux intérêts musicaux du compositeur lui-même.
Peter Petersen et Albrecht Schneider, « Les Dix Pièces pour quintette à vent (1968) de György Ligeti – Remarques sur l’analyse sonore et musicale », Musimédiane, n° 9, 2018 (https://www.musimediane.com/9petersenschneider/ – consulté le 21/11/2024).