Il y a quelques années maintenant, lors de travaux sur l’hypothèse d’invariants anthropologiques, nous nous sommes intéressé à la théorie des UST et nous avons croisé le chemin de l’équipe du laboratoire de Musique et Informatique de Marseille (MIM). Cet article est la transcription de la conférence que nous avons donnée à Paris, les 3-8 Octobre 2004, lors du Huitième Congrès International sur la Signification Musicale (ICMS8) : Gestes, formes et processus signifiants en musique et sémiotique interarts[[Nous avons supprimé du texte originel deux parties redondantes avec d’autres articles de ce numéro de Musimédiane : la validation cognitive des UST et l’analyse de l’animation Sodazoo, Simulation2. Le titre de cette conférence de 2004 a été repris par les membres du MIM comme titre des actes du colloque de Marseille consacré aux UST, publiés en 2008 : FORMOSA M., RIX E., Vers une sémiotique générale du temps dans les arts, actes du colloque Les Unités Sémiotiques Temporelles (UST) : théories et applications du 7-9 décembre 2005, Paris, IRCAM/Editions Delatour (coll. « Musique/Sciences »), 2008.]]. L’objet de cette conférence était de faire le point sur les premiers résultats de la recherche dans ce domaine. Une recherche qui sollicite des membres de différents laboratoires : l’Institut d’Esthétique des Arts et Technologies (Paris I), le laboratoire Paragraphe (Paris VIII), le laboratoire Cognitions Humaine et Artificielle (Paris VIII) et l’Institut de Neurosciences Cognitives de la Méditerranée (CNRS).
Cet article est donc une introduction à la théorie musicale des UST et à leur généralisation à d’autres arts.